Paris-Normandie du 06-06-2018 :
Les militants du collectif Stop Linky Rouen Agglo ont fait le siège d’Enedis à Rouen
Les
adhérents du collectif Stop Linky Rouen Agglo se sont donné rendez-vous
hier midi sur le parvis de la cathédrale de Rouen malgré une pluie
battante. Armés de pancartes « Linky Non » et de parapluies, les
manifestants ont défilé pour protester contre le nouveau compteur
électrique mis en place par la société Enedis, fournisseur
d’électricité.
« Nos anciens compteurs fonctionnent alors pourquoi changer ? Ce sont les gros lobbys qui veulent faire du fric, dénonce Michèle Pasdeloup, présidente du collectif. Les compteurs Linky durent 10-15 ans alors que les nôtres tiennent plus de 50 ans. C’est pour être refacturé à chaque installation. » La présidente est intarissable sur le sujet. « Il y a de plus en plus de risques. On baigne dans les ondes et cela peut aussi provoquer des incendies », dénonce-t-elle. Selon Enedis, le compteur Linky peut être réparé plus vite en cas de panne. Il permet aussi de suivre en temps réel la consommation sur un espace internet personnel dans le but d’être plus économe et ne pas trop consommer.
« Nos anciens compteurs fonctionnent alors pourquoi changer ? Ce sont les gros lobbys qui veulent faire du fric, dénonce Michèle Pasdeloup, présidente du collectif. Les compteurs Linky durent 10-15 ans alors que les nôtres tiennent plus de 50 ans. C’est pour être refacturé à chaque installation. » La présidente est intarissable sur le sujet. « Il y a de plus en plus de risques. On baigne dans les ondes et cela peut aussi provoquer des incendies », dénonce-t-elle. Selon Enedis, le compteur Linky peut être réparé plus vite en cas de panne. Il permet aussi de suivre en temps réel la consommation sur un espace internet personnel dans le but d’être plus économe et ne pas trop consommer.
Résister en barricadant leur compteur
Le maire de la commune de Letteguives (Eure) était présent. « On n’a pas encore de compteur chez nous, déclare Jean-Luc Etur. On va continuer à lutter tant qu’on peut avec mes communes voisines, Alizay et Amfreville-sous-les-Monts. » Selon l’élu, cela pose un problème au niveau des libertés individuelles.
Le but du collectif est d’informer la population. « Il
faut qu’on en parle. J’ai tracté des flyers dans mon village et
j’incite les habitants à résister en barricadant leur compteur » affirme Jean-Luc Etur.
Les militants ont battu le pavé rue du Gros Horloge jusqu’au siège d’Enedis, place de la Pucelle, dans le but de réclamer le cahier des charges de concession. Malgré leur présence sur la place et un bref échange avec l’accueil du siège, ils ne seront finalement pas reçus par la société qui a fermé l’accès au public pour l’occasion.
Les militants ont battu le pavé rue du Gros Horloge jusqu’au siège d’Enedis, place de la Pucelle, dans le but de réclamer le cahier des charges de concession. Malgré leur présence sur la place et un bref échange avec l’accueil du siège, ils ne seront finalement pas reçus par la société qui a fermé l’accès au public pour l’occasion.
Paris-Normandie du 28-05-2018 :
La réunion d’information sur les compteurs Linky s’est déroulée jeudi
Environ 180 habitants ont répondu présent à la réunion organisée à la salle Aragon de Romilly-sur-Andelle,
jeudi, sur le déploiement des controversés compteurs Linky. Les
nouveaux outils électriques sont déjà contestés dans la vallée. C’est à
l’initiative de deux Romillois, André Forcadel et Richard Maines, que le collectif Stop Linky de Rouen (76) est venu rencontrer la population locale.
Arrêtés municipauxcontre les compteurs
Isabelle Paquot, membre du collectif Stop Linky, s’interroge : « Pourquoi faut-il remplacer des compteurs qui fonctionnent depuis cinquante ans pour des Linky dont l’obsolescence est de quinze ans ? Chaque compteur est gratuit mais le coût (130 €) sera incorporé dans vos factures. De plus, il faut un accès Internet et on peut couper les compteurs à distance. C’est discriminant ! Des personnes sont incommodées, voire plus, avec les ondes électromagnétiques. D’ailleurs, 700 000 antennes relais sont prévues », souligne-t-elle.
Jean-Luc Romet, le maire (DVG) de Romilly-sur-Andelle, présent dans le public, a été ensuite questionné sur sa position. « Le conseil municipal a délibéré pour laisser le choix aux habitants de prendre ou non ces compteurs, et ce, sans préjudice financier », a répondu l’élu.
Certaines personnes, déjà équipées, se sont insurgées contre ces compteurs, et ont posé le problème : « Et maintenant, comment fait-on ? » « On n’est pas assez éclairé sur ce sujet », a osé une autre. En l’absence de débat contradictoire, le public est finalement reparti avec plus de questionnements que de certitudes.
Le Réveil du 12-04-2018 :
petite correction : Sotteville-les-Rouen ne fait pas partie des communes s'opposant au Linky......hélas !
(liste des communes opposantes de Haute-Normandie en page 'infos')
Paris-Normandie du 16-02-2018 :
Le collectif Stop Linky interpelle les maires de Seine-Maritime
par Sandrine GROSJEAN
Les militants de trois collectifs de
Seine-Maritime opposés au déploiement des nouveaux compteurs électriques
intelligents ont interpellé les maires à leur arrivée au conseil départemental,
samedi matin (photo collectif Stop Linky)
Mission accomplie pour le collectif Stop Linky, qui a distribué 300 lettres ouvertes, samedi, aux maires de Seine-Maritime réunis à Rouen.
Ils auraient
pu rester au chaud et leur envoyer le courrier par la poste. Au lieu de ça, ils
se sont levés dès potron-minet pour remettre en mains propres, par un froid de
canard, une lettre ouverte aux maires de Seine-Maritime réunis samedi matin en
assemblée générale à l’hôtel du département, à Rouen.
À 8 h
tapantes, avec une demi-heure d’avance sur les élus, une dizaine de militants
de trois collectifs Stop Linky (Rouen agglo, 76-27 région d’Elbeuf et Pointe de
Caux) forme un comité d’accueil souriant. Pourtant, c’est « un grand
projet inutile et dangereux » qu’ils dénoncent. En cause, le très
controversé compteur Linky en cours de déploiement par Enedis, dont le plan
vise l’équipement des logements dans « toutes les capitales ou
métropoles régionales avant fin 2017, et dans tous les départements avant fin
2018 » et, à terme, « l’objectif [...] de remplacer 90 %
des anciens compteurs dans 35 millions de foyers d’ici 2021 »,
indique la filiale d’EDF. La résistance citoyenne qui s’organise ne l’entend
pas de cette oreille.
« Nous
nous opposons au Linky pour des raisons économiques, écologiques et
sanitaires », résume
Isabelle Paquot, secrétaire du collectif rouennais créé en mai, ravie du petit
effet produit. « On a distribué les 300 lettres que nous avions
imprimées. Heureusement on avait aussi des tracts ! Notre action a été
très bien reçue, on a eu très peu de refus. Beaucoup de maires se sont déclarés
contre le déploiement, sans savoir comment s’y opposer. On leur a dit de nous
contacter. C’était l’occasion de leur rappeler que les compteurs
électriques sont la propriété inaliénable des communes. » À l’arrivée
de la ministre Jacqueline Gourault, en fin de matinée, les militants étaient
partis se réchauffer. Le but était atteint.
Le spectre
de Big Brother
Alors qu’un
nouveau collectif vient de se constituer à Louviers, dans l’Eure, quatre
communes de la Seine-Maritime ont déjà pris un arrêté anti-Linky : Saint-Étienne-du-Rouvray, Dieppe, Le Tréport et
Gonfreville-l’Orcher, ainsi qu’Alizay dans l’Eure. Ici comme partout en France,
« ça bouge », dit Isabelle Paquot. « 445 communes ont
soit voté des motions, soit délibéré, soit pris des arrêtés contre le Linky.
Sachant que 1 700 communes étaient concernées par le déploiement en 2016
et qu’aujourd’hui on doit tourner à 7 000 impactées, le pourcentage
d’opposition nous paraît significatif. »
Après le
succès de deux réunions publiques tenues récemment à Saint-Étienne-du-Rouvray et à Alizay, réunissant
respectivement 200 et 180 participants, le collectif de la métropole a prévu
une nouvelle date à Rouen début 2018. « On espère bien que tout cela va
s’arrêter, parce que le projet de société que cela prépare est effrayant, argumente
la porte-parole. On appelle ça compteur intelligent ; c’est intelligent
dans le sens « intelligence service ». C’est du flicage. »
En quoi la mesure en temps réel de la consommation d’énergie peut-elle relever
de « l’espionnage » ? « La collecte des données,
dans cette ère du tout connecté, menace les libertés individuelles. Quand on
relève votre consommation, on en déduit les moments où vous êtes présents chez
vous, quand vous vous absentez, combien de personnes vivent sous votre
toit, etc. Aujourd’hui, on est en démocratie. Mais demain ? »,
interroge le collectif, qui appelle à méditer sur le spectre de Big Brother.
email :
stoplinkyrouenagglo@yahoo.com ;
Facebook Stop Linky Rouen Agglo
Filfax du 01-12-2017:
Compteurs Linky : « Les
maires ne savent pas toujours qu’ils en sont les propriétaires »
Les maires
de Seine-Maritime ont rendez-vous demain matin, samedi 2 décembre, au conseil
départemental, à Rouen. En présence de Jacqueline Gourault, ministre auprès du
ministre de l’Intérieur, ils participent à l’assemblée générale de
l’association départementale des maires. L’occasion de dire tout le mal qu’ils
pensent de la baisse des dotations étatiques aux collectivités. L’occasion,
aussi, de se faire remettre en main propre une lettre ouverte rédigée par les
collectifs Stop Linky - ces nouveaux compteurs électriques sujets à polémique -
qui ont décidé de profiter de l’événement pour monter au créneau. Filfax a
évoqué l’action à venir avec la secrétaire du collectif de la métropole
rouennaise, Isabelle Paquot.
Par Gilles TRIOLIER
Pourquoi
mener cette action à l’occasion de l’assemblée générale des maires de Seine-Maritime
?
Parce que
c’est une occasion exceptionnelle de rencontrer tant de maires au même
moment. Le fait qu’une ministre soit présente n’a pas joué, nous aurions
programmé cette action de toute façon. Ce qui nous intéresse est de s’adresser
aux élus locaux. Maintenant, qu’elle soit là permettra peut-être que davantage
de médias se penchent sur notre initiative.
Vous allez
distribuer une lettre ouverte : qu’y avez-vous écrit ?
On y évoque,
à nos yeux, l’inutilité des compteurs Linky, la gabegie que cela représente. Et
l’on y rappelle le pouvoir de police du maire, son devoir de faire respecter la
démocratie et celui de protéger la population. Surtout, nous soulignons bien
que les compteurs électriques appartiennent aux communes. Beaucoup de maires
doutent de la propriété de ces compteurs. Parfois, la gestion peut en être
déléguée soit à des métropoles/communautés de communes soit à des syndicats
d’énergie. Mais la propriété en revient à la commune, c’est inaliénable. En
aucun cas, ce n’est la propriété d’Enedis. D’où l’intérêt de rappeler aux
maires leurs marges de manœuvre.
Les maires
ont-ils la possibilité de s’opposer à l’installation ?
On considère
que c’est un devoir, plus qu’un droit. Après, cela se termine en général au
tribunal administratif. On verra ce que cela va donner.
Comment le
mouvement anti-Linky se coordonne-t-il dans la région ?
Il existe
trois collectifs Stop Linky : dans l’agglomération elbeuvienne (collectif
76-27), dans la Pointe de Caux – qui existent depuis deux ans – et enfin le nôtre,
celui de la Métropole de Rouen, créé en mai dernier et constitué en association
depuis septembre. Chaque collectif est indépendant, mais nous unissons nos
compétences et fonctionnons parfois globalement : des représentants de ces
différents collectifs, par exemple, participent à nos réunions publiques
d’information, que l’on multiplie à la demande de communes, d’associations,
d’usagers. Un dernier collectif vient de naître dans l’Eure, à Louviers, celui
de la communauté d’agglomération Seine-Eure.
Il existe
également un réseau national : tous les collectifs en France communiquent entre
eux, échangent les informations. Pour être le plus possible au courant de tout,
et être ainsi apte à répondre aux nombreuses sollicitations que l’on reçoit.
Nous recevons tout le temps des emails de gens qui demandent « comment
faire quand je veux refuser un rendez-vous » ou autre. Les questions,
très précises, sont multiples : « Je fais construire une maison neuve,
suis-je obligé d’installer Linky ? », « J’ai barricadé mon compteur
mais Enedis m’envoie une lettre me menaçant de couper l’électricité sous quinze
jours. Que dois-je faire ? »… Ce réseau national est précieux pour
informer les gens de leurs droits, de ce qu’ils risquent le cas échéant.
Outre
Saint-Etienne-du-Rouvray, qui a récemment pris un arrêté municipal contre
l’implantation de compteurs Linky, quelles sont les autres communes à monter au
créneau en Seine-Maritime et dans l’Eure ?
Dans la
métropole rouennaise, Saint-Etienne est la seule. Mais, en Seine-Maritime, on
compte également Dieppe, Gonfreville-l’Orcher, ainsi qu’Alizay dans l’Eure, qui
a également pris un arrêté municipal interdisant l’installation de Linky.
Uniquement
des mairies communistes. Pourquoi ?
Je ne sais
pas, il faut leur demander. Ce que l’on constate au niveau national, c’est
qu’il y a des communes de tous bords politiques, notamment Yerres, la ville
dirigée par Nicolas Dupont-Aignan. En tout, en France, on recense 445 communes,
avec plusieurs grosses villes, Valence, Caen…
Un mot sur
l’inutilité de Linky que vous évoquiez plus haut, et sur ses éventuels dangers.
On considère
que remplacer des compteurs en parfait état de fonctionnement, et qui ont une
durée de vie de 60 à 70 ans, par des compteurs d’une durée de vie de 10 à 15
ans seulement, nous paraît économiquement et écologiquement ridicule. D’autre
part, l’installation de ces compteurs sera forcément répercutée sur les
factures… C’est indéfendable. Il y a également un problème de sécurité avec des
compteurs mis en cause dans des déclenchements d’incendie. Evoquons l’écueil de
la collecte des données personnelles, et le marché que cela va engendrer. Nous
estimons que le terme de compteur intelligent ne veut pas dire qu’il réfléchit
bien, mais dans le sens « intelligence service ». C’est de
l’espionnage. Ce monde du tout connecté, du tout fliqué nous fait extrêmement
peur. Enfin, on doit également mentionner l’exposition aux ondes. Le CPL, le
courant porteur en ligne, fait que l’installation entière devient
potentiellement émettrice. Et que c’est un niveau d’ondes qui s’ajoute à toutes
celles qui se baladent déjà dans notre environnement. Au bout d’un moment,
cette saturation d’ondes va forcément déclencher tout un tas de problèmes.
Beaucoup de gens déclarent des électro-hypersensibilités.
Paris-Normandie du 24-11-2017 :
Alizay : Les habitants
disent non à Linky
Environ 150 personnes ont participé à la réunion du collectif Stop Linky
Alizay. Plus de 150 personnes ont assisté à la réunion
publique organisée par le collectif Stop Linky, contre les compteurs
intelligents d’Enedis.
Ils étaient
environ 150 personnes mercredi à avoir répondu à l’invitation du maire d’Alizay,
Arnaud Levitre (PCF), pour informer le public sur la problématique du compteur
Linky, dit intelligent. La municipalité a voté à l’unanimité une délibération
pour interdire la pose de ces compteurs.
Précurseur
en la matière, Joachim Moyse, maire de Saint-Étienne-du-Rouvray (76), a assisté
à cette réunion, comme Mathilde Ricant, Alain Boiteux et Isabelle Paquet,
membres du collectif Stop Linky. Ils ont informé le public qui est en droit de
refuser le remplacement de leur compteur imposé par Enedis.
Les raisons
du refus
D’abord, le
gaspillage écologique. Les compteurs actuels ont une durée de vie de plus
50 ans alors que le nouveau ne dure que 10 à 15 ans. Puis les pertes
d’emplois pour les personnes chargées de la relève, la sécurité de
l’installation n’est pas garantie, les sous-traitants n’ayant reçu aucune
formation pour ces installations et l’augmentation de l’exposition aux
radiofréquences...
Pour refuser
cette installation, le collectif conseille les abonnées à en faire part à
Enedis par lettre recommandée. La mairie d’Alizay a mis en ligne sur son site www.alizay.fr
un modèle de lettre.
Infos pratiques
Collectif
Stop Linky : stoplinkyrouenagglo@yahoo.com
Paris-Normandie du 14-11-2017 :
Saint-Étienne-du-Rouvray : mobilisation contre Linky
Saint-Étienne-du-Rouvray.
Un collectif organise la résistance aux compteurs intelligents.
Plus de deux
cents personnes ont répondu jeudi à l’invitation du collectif « Stop Linky
Rouen Agglo » lors d’une réunion d’information à la salle festive en
présence de cinq intervenants : Joachim Moyse, maire, Solange Soinard,
présidente du collectif « Stop Linky 76-27 », Marie Verilhac, avocate
et Dominique Fillère, directrice générale des services à la mairie.
La
municipalité stéphanaise a pris un arrêté interdisant le déploiement de ces
compteurs sur son territoire, comme quatre cents autres communes. « Ce
nombre est en augmentation. Pour ma part, je ferai tout pour la défense des
Stéphanais », précisait le maire, ajoutant qu’un recours a été déposé
auprès du tribunal administratif, par Enedis. Selon lui, « l’affaire
n’est pas terminée et va certainement durer ».
La mise en
place de Linky a été passée au crible. Fin 2015, trois millions de compteurs
communicants étaient déployés pour atteindre 35 millions en 2021. Le coût
global se situerait entre 5 et 8 M€. « Linky n’est pas seulement
communicant, il est également un véritable bureau de renseignements sur les
consommations des foyers : il a la capacité de gérer la consommation
électrique des ménages. Il peut faire disjoncter en cas de
surconsommation », indique Solange Soinard. Mais ce n’est pas tout. « Il
dispose ainsi d’une batterie complète de moyens de surveillance, dont la
coupure à distance en cas de non-paiement de relevés ».
Si
actuellement Enedis demande la pose de sept compteurs par jour et par agent,
ceux-ci courent aussi à leur propre sabordage, s’ils sont intéressés à la pose
des appareils : « La plupart des opérations pouvant s’effectuer à
distance, il faudra s’attendre à une réduction importante des effectifs, dans
les années à venir », rapportent les intervenants.
Contact :
stoplinkyrouenagglo@yahoo.com
Paris-Normandie du 31-10-2017 :
Alizay : la colère monte
contre les compteurs Linky
De g. à d. : Michelle Ernis,
Alain Boiteux, Mathilde Rieant et Isabelle Paquot
Agglo Seine-Eure. Le nouveau compteur électrique est
en cours de déploiement dans la Cité drapière et les communes avoisinantes. Des
usagers s’interrogent, des élus de gauche montent au créneau.
«Enedis (ex-ERDF)
a entrepris l’installation de nouveaux compteurs communicants appelés Linky.
Ces derniers possèdent la faculté de transmettre à distance les relevés de
consommation. Mais ce produit pose un certain nombre de problèmes d’ordre
économiques, sociaux, environnementaux et éthiques. C’est pourquoi je suis pour
son interdiction », affirme avec force Arnaud Levitre, maire
(PCF) d’Alizay.
Les
opposants à ce compteur électrique gagnent du terrain au sein de
l’agglomération lovérienne. Mercredi 22 novembre, une réunion publique
organisée à Alizay devrait susciter bien des questions parmi le public.
Récemment, une soixantaine de personnes se sont retrouvées à l’invitation du
collectif Stop Linky dans la salle du conseil de la mairie de Louviers.
« Forcing,
voire harcèlement »
Sophie
Ozanne, membre du
Collectif 27 des Résistances et candidates NPA à plusieurs élections, y a
présenté l’enjeu du débat : « accepter ou refuser ce nouveau
compteur imposé ».
Ce compteur
« intelligent » est « une idée de la Commission européenne
pour que les citoyens soient associés aux économies d’énergie » en
contrôlant leur consommation, dénonce également Mathilde Rieant, membre
du collectif Stop Linky Rouen Agglo. Une idée qui n’a séduit ni les Belges, ni
les Allemands ou les Autrichiens. Par contre, en France, « suite à une
étude biaisée, assure cette militante anti-Linky, ce compteur est
inscrit dans la loi de transition énergétique ». Un compteur qu’Enedis
« saura faire payer à ses clients », promet-elle.
Assise à la
table des organisateurs de cette soirée, Isabelle Paquot s’est ensuite
attachée à démontrer « le manque de fiabilité du compteur Linky
qui peut être piraté. Il permet la collecte de données privées à des fins
commerciales. »
Mathilde
Rieant a par ailleurs pointé du doigt le « forcing, voire le harcèlement »
pour imposer la pose de ce compteur. Compteur dont « le prix sera caché
dans la taxe d’acheminement de nos factures », annonce l’un des
intervenants, Alain Boiteux, regrettant que « l’on transforme
l’énergie en marchandise ».
Selon les
intervenants, les « citoyens-consommateurs » peuvent refuser
l’installation du compteur Linky chez eux. Ils doivent dans ce cas faire
connaître leur refus en s’adressant à Enedis par courrier.
Quant aux
« poseurs » de ces compteurs, ils sont « payés au Smic
pour 10 installations par jour, avec une prime pour chaque compteur posé en
plus ». Ceci expliquant l’insistance dont des habitants témoignent.
C’est
justement à ces personnes, économiquement fragiles, que pense Michelle Ernis,
conseillère municipale (PCF) de Saint-Étienne-du-Rouvray (76), rappelant que sa
commune a refusé l’installation de ces compteurs. Ce que le candidat à la
députation Arnaud Levitre proposera lors du prochain conseil municipal
d’Alizay.
Infos pratiques
Prochaine
réunion publique sur les compteurs Linky mercredi 22 novembre, à
18 h, à l’espace les Alisiers d’Alizay. Courriel du collectif :
stoplinkyrouenagglo@yahoo.com
Paris-Normandie du 30-10-2017 :
Saint-Étienne-du-Rouvray :
une réunion pour lutter contre les compteurs Linky
L’installation des nouveaux compteurs suscite la méfiance
Saint-Étienne-du-Rouvray. Stop Linky organise une
réunion publique le 9 novembre.
Le collectif
Stop Linky de l’agglomération rouennaise organise une réunion publique
d’information jeudi 9 novembre à 20 h, à la salle festive, en collaboration
avec la municipalité stéphanaise. La seule, sur le territoire de la Métropole,
à s’opposer au déploiement de ces compteurs dits « communicants ».
Le
dispositif en cours d’installation par Solution 30 ou OK Service pour le compte
d’Enedis, se déroule sans concertation ni information auprès des citoyens,
dénonce le collectif rouennais qui s’est officiellement constitué en mai
dernier.
« À ce
jour déjà 424 communes en France ont pris des dispositions pour demander la
suspension ou l’interdiction du déploiement des compteurs Linky », détaille Michèle Pasdeloup,
conseillère municipale sottevillaise engagée dans le collectif rouennais. Des
villes comme Dieppe, Gonfreville-L’Orcher, Le Tréport ou
Saint-Étienne-du-Rouvray mènent la bataille mais aussi Caen « et
d’autres collectifs se préparent comme à Saint-Pierre-lès-Elbeuf ». La
rencontre permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement du système Linky
mais aussi les moyens de refuser son installation individuellement ou
collectivement.
« Nous
dénonçons à la fois le gaspillage écologique pour des compteurs qui ne sont
prévus que pour une durée de 15 ans, une sécurité d’installation non garantie,
des risques de faille en cas d’attaque informatique, un réservoir de données
informatiques sur notre mode de vie, une saturation de l’exposition aux
radiofréquences », indique notamment le collectif.
Site : stoplinky.fr. Contact :
stoplinkyrouenagglo@yahoo.fr
France 3 Normandie le 10-06-2017
Rouen : Linky, le compteur électrique, “intelligent” pour qui ?
© France 3 Normandie
2 millions de ces boitiers jaunes doivent être installés en Normandie d'ici 2021. Des collectifs d'habitants et des maires s'opposent. Ils se méfient des effets sur l'emploi, la santé et l'utilisation des données.
Bref, EDF vient installer gratuitement un nouveau compteur électrique. L'entreprise investit 5 milliards d'euros en France pour équiper les foyers de Linky.
Ce compteur doit "faciliter la vie des clients", explique l'argumentaire d'Enedis. Finis les factures basées sur une évaluation de la consommation et les rendez-vous pour ouvrir la porte à la personne chargée du relevé
Utilisation des données, rayonnement électromagnétique et emplois
Des collectifs et des villes comme Dieppe s'interrogent sur le remplacement de compteurs qui fonctionnaient très bien et duraient longtemps. Des habitants veulent avoir le choix.Le compteur est "intelligent". Il va collecter des données très détaillées sur la consommation électrique. Enedis pourra les "utiliser" et s'engage à en demander la permission.
"Conformément aux recommandations de la CNIL, les données de consommation appartiennent au client et ne peuvent être utilisées sans son accord."
Reportage de Felix Bollez, Bruno Belamri, Alexis Molina-Mounier
Interviews de Stéphanie, technicienne de pose, Michèle Pasdeloup, collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Christine Poupin , collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Yolande Heredia, collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Vincent Baslé, directeur délégué d'Enedis Normandie.
L'intégralité du sujet avec liens et vidéo ici :
Hebdo L’Anticapitaliste - 386 (01/06/2017)
Sotteville-lès-Rouen (76) : Contre les compteurs Linky, mobilisation !
Vendredi 2 juin 2017, mise à jour Vendredi 2 juin 2017, 10:31
Avec des intervenant(e)s des collectifs Stop Linky, de Stop EPR, Ni à Penly ni Ailleurs !, de l’UFC-Que choisir, du Comité de défense des libertés fondamentales (CDLF), cette soirée a permis de mettre en évidence une série de problèmes occultés par la société Enedis. En effet, ces compteurs dits « communicants » sont en cours d’installation dans la commune et suscitent de nombreuses questions voire des inquiétudes auprès des habitant(e)s.
Alors qu’ils sont présentés comme un moyen d’économiser l’énergie, le remplacement de 35 millions de compteurs, en état de marche, par des compteurs coûteux, constitue un gaspillage énorme.
Alors qu’ils sont sensés réduire les factures, ils permettront de couper l’électricité aux ménages les plus modestes qui dépasseront leur contrat. Les intervenant(e)s ont aussi souligné les suppressions d’emplois, les risques pour la santé. Le droit à l’énergie, la nécessité d’un service public pour satisfaire ce besoin fondamental, la démocratie (Qui a décidé ? Qui est propriétaire ? La commune, la métropole ?) ont aussi été évoqués. La collecte et l’utilisation des données personnelles sont apparues comme une brique supplémentaire dans la possible surveillance des domiciles et sont préoccupantes pour les libertés individuelles. De nombreuses questions concernaient également les possibilités individuelles et collectives de s’opposer à l’installation de Linky.
À l’issue du débat, des conclusions se sont imposées : la nécessité d’exiger la suspension de l’installation des compteurs en application du principe de précaution ; la mise en place d’un moratoire ; le temps et les moyens d’obtenir les réponses aux différentes questions ; l’information large au grand public.
Les participant(e)s ont donc convenu de constituer un collectif pour informer et mobiliser les habitant(e)s de la commune voire de la Métropole.
Paris-Normandie du 24-05-2017 :
Sotteville-lès-Rouen : les compteurs Linky font débat
Les
compteurs Linky, un sujet qui préoccupe
Sotteville-lès-Rouen. La pose des
compteurs Linky au cœur du débat.
À l’initiative du groupe
« Sotteville à gauche vraiment », un café-débat a été organisé sur le
thème des compteurs Linky réunissant une soixantaine de personnes de
l’agglomération. La rencontre a été animée par les représentants de plusieurs
associations (Stop Linky, UFC Que choisir, Stop EPR, Comité de défense des
libertés fondamentales) qui ont expliqué l’enjeu de ces nouveaux compteurs.
Constitution d’un collectif
Présenté comme un moyen d’économiser
l’énergie, le remplacement de trente-cinq millions de compteurs en état de
marche par du matériel coûteux constitue selon eux un gaspillage. « Censés
réduire les factures, ils permettront de couper l’électricité aux ménages les plus modestes qui dépasseront
leur contrat », déplorent les intervenants.
Ils ont évoqué les suppressions
d’emploi, des risques pour la santé mais aussi l’utilisation de données
personnelles : « Une brique supplémentaire dans la possible
surveillance des domiciles, préoccupant pour les libertés individuelles sans
oublier le droit à l’énergie, la nécessité d’un service public pour satisfaire
ce besoin fondamental. »
D’autres questions taraudent les
esprits : qui a décidé du remplacement ? Qui est propriétaire ?
La commune ? La Métropole ? Comment s’opposer individuellement ou
collectivement à cette installation ?
Les associations plaident « la
nécessité d’exiger la suspension de la mise en place des compteurs en
application du principe de précaution, un moratoire afin d’obtenir les réponses
aux différentes questions et une information large au grand public. »
À l’issue de ce débat, les participants
ont convenu de constituer un collectif pour informer et mobiliser les habitants
de Sotteville, voire de la Métropole.
Une réunion pour la constitution d’un
collectif aura lieu le mercredi 31 mai à 18 h au Café de la Place,
place de l’Hôtel de ville.
Contact : Sotteville à gauche
vraiment au 06 62 76 00 41.