Médias

Paris-Normandie du 04-07-2018 :



Paris-Normandie du 06-06-2018 :

Les militants du collectif Stop Linky Rouen Agglo ont fait le siège d’Enedis à Rouen












Une bonne quarantaine de militants ont fait le siège à Enedis





Énergie. Des opposants au compteur électrique Linky, ont manifesté devant le siège de la société Enedis, hier, place de la Pucelle.



Les adhérents du collectif Stop Linky Rouen Agglo se sont donné rendez-vous hier midi sur le parvis de la cathédrale de Rouen malgré une pluie battante. Armés de pancartes « Linky Non » et de parapluies, les manifestants ont défilé pour protester contre le nouveau compteur électrique mis en place par la société Enedis, fournisseur d’électricité.
« Nos anciens compteurs fonctionnent alors pourquoi changer ? Ce sont les gros lobbys qui veulent faire du fric, dénonce Michèle Pasdeloup, présidente du collectif. Les compteurs Linky durent 10-15 ans alors que les nôtres tiennent plus de 50 ans. C’est pour être refacturé à chaque installation. » La présidente est intarissable sur le sujet. « Il y a de plus en plus de risques. On baigne dans les ondes et cela peut aussi provoquer des incendies », dénonce-t-elle. Selon Enedis, le compteur Linky peut être réparé plus vite en cas de panne. Il permet aussi de suivre en temps réel la consommation sur un espace internet personnel dans le but d’être plus économe et ne pas trop consommer.

Résister en barricadant leur compteur

Le maire de la commune de Letteguives (Eure) était présent. « On n’a pas encore de compteur chez nous, déclare Jean-Luc Etur. On va continuer à lutter tant qu’on peut avec mes communes voisines, Alizay et Amfreville-sous-les-Monts. » Selon l’élu, cela pose un problème au niveau des libertés individuelles.
Le but du collectif est d’informer la population. « Il faut qu’on en parle. J’ai tracté des flyers dans mon village et j’incite les habitants à résister en barricadant leur compteur » affirme Jean-Luc Etur.
Les militants ont battu le pavé rue du Gros Horloge jusqu’au siège d’Enedis, place de la Pucelle, dans le but de réclamer le cahier des charges de concession. Malgré leur présence sur la place et un bref échange avec l’accueil du siège, ils ne seront finalement pas reçus par la société qui a fermé l’accès au public pour l’occasion.

Paris-Normandie du 28-05-2018 :

Romilly-sur-Andelle : les compteurs Linky inquiètent

 

 





La réunion d’information sur les compteurs Linky s’est déroulée jeudi






Environ 180 habitants ont répondu présent à la réunion organisée à la salle Aragon de Romilly-sur-Andelle, jeudi, sur le déploiement des controversés compteurs Linky. Les nouveaux outils électriques sont déjà contestés dans la vallée. C’est à l’initiative de deux Romillois, André Forcadel et Richard Maines, que le collectif Stop Linky de Rouen (76) est venu rencontrer la population locale.

Arrêtés municipauxcontre les compteurs

Arnaud Levitre et Yves Lanic, respectivement maires (PCF) d’Alizay et d’Amfreville-sous-les-Monts, étaient également présents. Ils ont expliqué pourquoi ils ont pris un arrêté municipal interdisant la pose des compteurs dans leur commune. « Enedis installe, depuis 2015, 35 millions de Linky, dont la pose est sous-traitée. Ils sont installés très (trop ?) vite, avec parfois un mode intrusif chez le particulier, souligne Arnaud Levitre. Tout sera connecté. Ces compteurs apporteront des informations sur notre consommation privée et elles seront revendues à des organismes ». Très déterminé, le maire d’Alizay ajoute : « La préfecture me demande l’annulation de mon arrêté. J’irai jusqu’au tribunal administratif s’il le faut. »
Isabelle Paquot, membre du collectif Stop Linky, s’interroge : « Pourquoi faut-il remplacer des compteurs qui fonctionnent depuis cinquante ans pour des Linky dont l’obsolescence est de quinze ans ? Chaque compteur est gratuit mais le coût (130 €) sera incorporé dans vos factures. De plus, il faut un accès Internet et on peut couper les compteurs à distance. C’est discriminant ! Des personnes sont incommodées, voire plus, avec les ondes électromagnétiques. D’ailleurs, 700 000 antennes relais sont prévues », souligne-t-elle.
Jean-Luc Romet, le maire (DVG) de Romilly-sur-Andelle, présent dans le public, a été ensuite questionné sur sa position. « Le conseil municipal a délibéré pour laisser le choix aux habitants de prendre ou non ces compteurs, et ce, sans préjudice financier », a répondu l’élu.
Certaines personnes, déjà équipées, se sont insurgées contre ces compteurs, et ont posé le problème : « Et maintenant, comment fait-on ? » « On n’est pas assez éclairé sur ce sujet », a osé une autre. En l’absence de débat contradictoire, le public est finalement reparti avec plus de questionnements que de certitudes.

Le Réveil du 12-04-2018 : 


petite correction : Sotteville-les-Rouen ne fait pas partie des communes s'opposant au Linky......hélas ! 
(liste des communes opposantes de Haute-Normandie en page 'infos')


Paris-Normandie du 16-02-2018 :



Paris-Normandie du 03-12-2017 : 
Le collectif Stop Linky interpelle les maires de Seine-Maritime 
par Sandrine GROSJEAN




Les militants de trois collectifs de Seine-Maritime opposés au déploiement des nouveaux compteurs électriques intelligents ont interpellé les maires à leur arrivée au conseil départemental, samedi matin (photo collectif Stop Linky)






Mission accomplie pour le collectif Stop Linky, qui a distribué 300 lettres ouvertes, samedi, aux maires de Seine-Maritime réunis à Rouen.
Ils auraient pu rester au chaud et leur envoyer le courrier par la poste. Au lieu de ça, ils se sont levés dès potron-minet pour remettre en mains propres, par un froid de canard, une lettre ouverte aux maires de Seine-Maritime réunis samedi matin en assemblée générale à l’hôtel du département, à Rouen.
À 8 h tapantes, avec une demi-heure d’avance sur les élus, une dizaine de militants de trois collectifs Stop Linky (Rouen agglo, 76-27 région d’Elbeuf et Pointe de Caux) forme un comité d’accueil souriant. Pourtant, c’est « un grand projet inutile et dangereux » qu’ils dénoncent. En cause, le très controversé compteur Linky en cours de déploiement par Enedis, dont le plan vise l’équipement des logements dans « toutes les capitales ou métropoles régionales avant fin 2017, et dans tous les départements avant fin 2018 » et, à terme, « l’objectif [...] de remplacer 90 % des anciens compteurs dans 35 millions de foyers d’ici 2021 », indique la filiale d’EDF. La résistance citoyenne qui s’organise ne l’entend pas de cette oreille.
« Nous nous opposons au Linky pour des raisons économiques, écologiques et sanitaires », résume Isabelle Paquot, secrétaire du collectif rouennais créé en mai, ravie du petit effet produit. « On a distribué les 300 lettres que nous avions imprimées. Heureusement on avait aussi des tracts ! Notre action a été très bien reçue, on a eu très peu de refus. Beaucoup de maires se sont déclarés contre le déploiement, sans savoir comment s’y opposer. On leur a dit de nous contacter. C’était l’occasion de leur rappeler que les compteurs électriques sont la propriété inaliénable des communes. » À l’arrivée de la ministre Jacqueline Gourault, en fin de matinée, les militants étaient partis se réchauffer. Le but était atteint.
Le spectre de Big Brother
Alors qu’un nouveau collectif vient de se constituer à Louviers, dans l’Eure, quatre communes de la Seine-Maritime ont déjà pris un arrêté anti-Linky : Saint-Étienne-du-Rouvray, Dieppe, Le Tréport et Gonfreville-l’Orcher, ainsi qu’Alizay dans l’Eure. Ici comme partout en France, « ça bouge », dit Isabelle Paquot. « 445 communes ont soit voté des motions, soit délibéré, soit pris des arrêtés contre le Linky. Sachant que 1 700 communes étaient concernées par le déploiement en 2016 et qu’aujourd’hui on doit tourner à 7 000 impactées, le pourcentage d’opposition nous paraît significatif. »
Après le succès de deux réunions publiques tenues récemment à Saint-Étienne-du-Rouvray et à Alizay, réunissant respectivement 200 et 180 participants, le collectif de la métropole a prévu une nouvelle date à Rouen début 2018. « On espère bien que tout cela va s’arrêter, parce que le projet de société que cela prépare est effrayant, argumente la porte-parole. On appelle ça compteur intelligent ; c’est intelligent dans le sens « intelligence service ». C’est du flicage. » En quoi la mesure en temps réel de la consommation d’énergie peut-elle relever de « l’espionnage » ? « La collecte des données, dans cette ère du tout connecté, menace les libertés individuelles. Quand on relève votre consommation, on en déduit les moments où vous êtes présents chez vous, quand vous vous absentez, combien de personnes vivent sous votre toit, etc. Aujourd’hui, on est en démocratie. Mais demain ? », interroge le collectif, qui appelle à méditer sur le spectre de Big Brother.
email : stoplinkyrouenagglo@yahoo.com ;


Filfax du 01-12-2017:


Compteurs Linky : « Les maires ne savent pas toujours qu’ils en sont les propriétaires »
Les maires de Seine-Maritime ont rendez-vous demain matin, samedi 2 décembre, au conseil départemental, à Rouen. En présence de Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, ils participent à l’assemblée générale de l’association départementale des maires. L’occasion de dire tout le mal qu’ils pensent de la baisse des dotations étatiques aux collectivités. L’occasion, aussi, de se faire remettre en main propre une lettre ouverte rédigée par les collectifs Stop Linky - ces nouveaux compteurs électriques sujets à polémique - qui ont décidé de profiter de l’événement pour monter au créneau. Filfax a évoqué l’action à venir avec la secrétaire du collectif de la métropole rouennaise, Isabelle Paquot.
Par Gilles TRIOLIER




Pourquoi mener cette action à l’occasion de l’assemblée générale des maires de Seine-Maritime ?
Parce que c’est une occasion exceptionnelle de rencontrer tant de maires au même moment. Le fait qu’une ministre soit présente n’a pas joué, nous aurions programmé cette action de toute façon. Ce qui nous intéresse est de s’adresser aux élus locaux. Maintenant, qu’elle soit là permettra peut-être que davantage de médias se penchent sur notre initiative.

Vous allez distribuer une lettre ouverte : qu’y avez-vous écrit ?
On y évoque, à nos yeux, l’inutilité des compteurs Linky, la gabegie que cela représente. Et l’on y rappelle le pouvoir de police du maire, son devoir de faire respecter la démocratie et celui de protéger la population. Surtout, nous soulignons bien que les compteurs électriques appartiennent aux communes. Beaucoup de maires doutent de la propriété de ces compteurs. Parfois, la gestion peut en être déléguée soit à des métropoles/communautés de communes soit à des syndicats d’énergie. Mais la propriété en revient à la commune, c’est inaliénable. En aucun cas, ce n’est la propriété d’Enedis. D’où l’intérêt de rappeler aux maires leurs marges de manœuvre.

Les maires ont-ils la possibilité de s’opposer à l’installation ?
On considère que c’est un devoir, plus qu’un droit. Après, cela se termine en général au tribunal administratif. On verra ce que cela va donner.

Comment le mouvement anti-Linky se coordonne-t-il dans la région ?
Il existe trois collectifs Stop Linky : dans l’agglomération elbeuvienne (collectif 76-27), dans la Pointe de Caux – qui existent depuis deux ans – et enfin le nôtre, celui de la Métropole de Rouen, créé en mai dernier et constitué en association depuis septembre. Chaque collectif est indépendant, mais nous unissons nos compétences et fonctionnons parfois globalement : des représentants de ces différents collectifs, par exemple, participent à nos réunions publiques d’information, que l’on multiplie à la demande de communes, d’associations, d’usagers. Un dernier collectif vient de naître dans l’Eure, à Louviers, celui de la communauté d’agglomération Seine-Eure.
Il existe également un réseau national : tous les collectifs en France communiquent entre eux, échangent les informations. Pour être le plus possible au courant de tout, et être ainsi apte à répondre aux nombreuses sollicitations que l’on reçoit. Nous recevons tout le temps des emails de gens qui demandent « comment faire quand je veux refuser un rendez-vous » ou autre. Les questions, très précises, sont multiples : « Je fais construire une maison neuve, suis-je obligé d’installer Linky ? », « J’ai barricadé mon compteur mais Enedis m’envoie une lettre me menaçant de couper l’électricité sous quinze jours. Que dois-je faire ? »… Ce réseau national est précieux pour informer les gens de leurs droits, de ce qu’ils risquent le cas échéant.

Outre Saint-Etienne-du-Rouvray, qui a récemment pris un arrêté municipal contre l’implantation de compteurs Linky, quelles sont les autres communes à monter au créneau en Seine-Maritime et dans l’Eure ?
Dans la métropole rouennaise, Saint-Etienne est la seule. Mais, en Seine-Maritime, on compte également Dieppe, Gonfreville-l’Orcher, ainsi qu’Alizay dans l’Eure, qui a également pris un arrêté municipal interdisant l’installation de Linky.

Uniquement des mairies communistes. Pourquoi ?
Je ne sais pas, il faut leur demander. Ce que l’on constate au niveau national, c’est qu’il y a des communes de tous bords politiques, notamment Yerres, la ville dirigée par Nicolas Dupont-Aignan. En tout, en France, on recense 445 communes, avec plusieurs grosses villes, Valence, Caen…

Un mot sur l’inutilité de Linky que vous évoquiez plus haut, et sur ses éventuels dangers.
On considère que remplacer des compteurs en parfait état de fonctionnement, et qui ont une durée de vie de 60 à 70 ans, par des compteurs d’une durée de vie de 10 à 15 ans seulement, nous paraît économiquement et écologiquement ridicule. D’autre part, l’installation de ces compteurs sera forcément répercutée sur les factures… C’est indéfendable. Il y a également un problème de sécurité avec des compteurs mis en cause dans des déclenchements d’incendie. Evoquons l’écueil de la collecte des données personnelles, et le marché que cela va engendrer. Nous estimons que le terme de compteur intelligent ne veut pas dire qu’il réfléchit bien, mais dans le sens « intelligence service ». C’est de l’espionnage. Ce monde du tout connecté, du tout fliqué nous fait extrêmement peur. Enfin, on doit également mentionner l’exposition aux ondes. Le CPL, le courant porteur en ligne, fait que l’installation entière devient potentiellement émettrice. Et que c’est un niveau d’ondes qui s’ajoute à toutes celles qui se baladent déjà dans notre environnement. Au bout d’un moment, cette saturation d’ondes va forcément déclencher tout un tas de problèmes. Beaucoup de gens déclarent des électro-hypersensibilités.



Paris-Normandie du 24-11-2017 :


Alizay : Les habitants disent non à Linky













Environ 150 personnes ont participé à la réunion du collectif Stop Linky


Alizay. Plus de 150 personnes ont assisté à la réunion publique organisée par le collectif Stop Linky, contre les compteurs intelligents d’Enedis.

Ils étaient environ 150 personnes mercredi à avoir répondu à l’invitation du maire d’Alizay, Arnaud Levitre (PCF), pour informer le public sur la problématique du compteur Linky, dit intelligent. La municipalité a voté à l’unanimité une délibération pour interdire la pose de ces compteurs.
Précurseur en la matière, Joachim Moyse, maire de Saint-Étienne-du-Rouvray (76), a assisté à cette réunion, comme Mathilde Ricant, Alain Boiteux et Isabelle Paquet, membres du collectif Stop Linky. Ils ont informé le public qui est en droit de refuser le remplacement de leur compteur imposé par Enedis.
Les raisons du refus
D’abord, le gaspillage écologique. Les compteurs actuels ont une durée de vie de plus 50 ans alors que le nouveau ne dure que 10 à 15 ans. Puis les pertes d’emplois pour les personnes chargées de la relève, la sécurité de l’installation n’est pas garantie, les sous-traitants n’ayant reçu aucune formation pour ces installations et l’augmentation de l’exposition aux radiofréquences...
Pour refuser cette installation, le collectif conseille les abonnées à en faire part à Enedis par lettre recommandée. La mairie d’Alizay a mis en ligne sur son site www.alizay.fr un modèle de lettre.

Infos pratiques
Collectif Stop Linky : stoplinkyrouenagglo@yahoo.com




Paris-Normandie du 14-11-2017 :

Saint-Étienne-du-Rouvray : mobilisation contre Linky













Le collectif Stop Linky s’oppose au déploiement des nouveaux compteurs

Saint-Étienne-du-Rouvray. Un collectif organise la résistance aux compteurs intelligents.



Plus de deux cents personnes ont répondu jeudi à l’invitation du collectif « Stop Linky Rouen Agglo » lors d’une réunion d’information à la salle festive en présence de cinq intervenants : Joachim Moyse, maire, Solange Soinard, présidente du collectif « Stop Linky 76-27 », Marie Verilhac, avocate et Dominique Fillère, directrice générale des services à la mairie.

La municipalité stéphanaise a pris un arrêté interdisant le déploiement de ces compteurs sur son territoire, comme quatre cents autres communes. « Ce nombre est en augmentation. Pour ma part, je ferai tout pour la défense des Stéphanais », précisait le maire, ajoutant qu’un recours a été déposé auprès du tribunal administratif, par Enedis. Selon lui, « l’affaire n’est pas terminée et va certainement durer ».

La mise en place de Linky a été passée au crible. Fin 2015, trois millions de compteurs communicants étaient déployés pour atteindre 35 millions en 2021. Le coût global se situerait entre 5 et 8 M€. « Linky n’est pas seulement communicant, il est également un véritable bureau de renseignements sur les consommations des foyers : il a la capacité de gérer la consommation électrique des ménages. Il peut faire disjoncter en cas de surconsommation », indique Solange Soinard. Mais ce n’est pas tout. « Il dispose ainsi d’une batterie complète de moyens de surveillance, dont la coupure à distance en cas de non-paiement de relevés ».

Si actuellement Enedis demande la pose de sept compteurs par jour et par agent, ceux-ci courent aussi à leur propre sabordage, s’ils sont intéressés à la pose des appareils : « La plupart des opérations pouvant s’effectuer à distance, il faudra s’attendre à une réduction importante des effectifs, dans les années à venir », rapportent les intervenants.



Contact : stoplinkyrouenagglo@yahoo.com


Paris-Normandie du 31-10-2017 :

Alizay : la colère monte contre les compteurs Linky

De g. à d. : Michelle Ernis, Alain Boiteux, Mathilde Rieant et Isabelle Paquot


Agglo Seine-Eure. Le nouveau compteur électrique est en cours de déploiement dans la Cité drapière et les communes avoisinantes. Des usagers s’interrogent, des élus de gauche montent au créneau.

«Enedis (ex-ERDF) a entrepris l’installation de nouveaux compteurs communicants appelés Linky. Ces derniers possèdent la faculté de transmettre à distance les relevés de consommation. Mais ce produit pose un certain nombre de problèmes d’ordre économiques, sociaux, environnementaux et éthiques. C’est pourquoi je suis pour son interdiction », affirme avec force Arnaud Levitre, maire (PCF) d’Alizay.
Les opposants à ce compteur électrique gagnent du terrain au sein de l’agglomération lovérienne. Mercredi 22 novembre, une réunion publique organisée à Alizay devrait susciter bien des questions parmi le public. Récemment, une soixantaine de personnes se sont retrouvées à l’invitation du collectif Stop Linky dans la salle du conseil de la mairie de Louviers.

« Forcing, voire harcèlement »

Sophie Ozanne, membre du Collectif 27 des Résistances et candidates NPA à plusieurs élections, y a présenté l’enjeu du débat : « accepter ou refuser ce nouveau compteur imposé ».
Ce compteur « intelligent » est « une idée de la Commission européenne pour que les citoyens soient associés aux économies d’énergie » en contrôlant leur consommation, dénonce également Mathilde Rieant, membre du collectif Stop Linky Rouen Agglo. Une idée qui n’a séduit ni les Belges, ni les Allemands ou les Autrichiens. Par contre, en France, « suite à une étude biaisée, assure cette militante anti-Linky, ce compteur est inscrit dans la loi de transition énergétique ». Un compteur qu’Enedis « saura faire payer à ses clients », promet-elle.
Assise à la table des organisateurs de cette soirée, Isabelle Paquot s’est ensuite attachée à démontrer « le manque de fiabilité du compteur Linky qui peut être piraté. Il permet la collecte de données privées à des fins commerciales. »
Mathilde Rieant a par ailleurs pointé du doigt le « forcing, voire le harcèlement » pour imposer la pose de ce compteur. Compteur dont « le prix sera caché dans la taxe d’acheminement de nos factures », annonce l’un des intervenants, Alain Boiteux, regrettant que « l’on transforme l’énergie en marchandise ».
Selon les intervenants, les « citoyens-consommateurs » peuvent refuser l’installation du compteur Linky chez eux. Ils doivent dans ce cas faire connaître leur refus en s’adressant à Enedis par courrier.
Quant aux « poseurs » de ces compteurs, ils sont « payés au Smic pour 10 installations par jour, avec une prime pour chaque compteur posé en plus ». Ceci expliquant l’insistance dont des habitants témoignent.
C’est justement à ces personnes, économiquement fragiles, que pense Michelle Ernis, conseillère municipale (PCF) de Saint-Étienne-du-Rouvray (76), rappelant que sa commune a refusé l’installation de ces compteurs. Ce que le candidat à la députation Arnaud Levitre proposera lors du prochain conseil municipal d’Alizay.

Infos pratiques
Prochaine réunion publique sur les compteurs Linky mercredi 22 novembre, à 18 h, à l’espace les Alisiers d’Alizay. Courriel du collectif : stoplinkyrouenagglo@yahoo.com



Paris-Normandie du 30-10-2017 :

Saint-Étienne-du-Rouvray : une réunion pour lutter contre les compteurs Linky











L’installation des nouveaux compteurs suscite la méfiance


Saint-Étienne-du-Rouvray. Stop Linky organise une réunion publique le 9 novembre.
Le collectif Stop Linky de l’agglomération rouennaise organise une réunion publique d’information jeudi 9 novembre à 20 h, à la salle festive, en collaboration avec la municipalité stéphanaise. La seule, sur le territoire de la Métropole, à s’opposer au déploiement de ces compteurs dits « communicants ».
Le dispositif en cours d’installation par Solution 30 ou OK Service pour le compte d’Enedis, se déroule sans concertation ni information auprès des citoyens, dénonce le collectif rouennais qui s’est officiellement constitué en mai dernier.
« À ce jour déjà 424 communes en France ont pris des dispositions pour demander la suspension ou l’interdiction du déploiement des compteurs Linky », détaille Michèle Pasdeloup, conseillère municipale sottevillaise engagée dans le collectif rouennais. Des villes comme Dieppe, Gonfreville-L’Orcher, Le Tréport ou Saint-Étienne-du-Rouvray mènent la bataille mais aussi Caen « et d’autres collectifs se préparent comme à Saint-Pierre-lès-Elbeuf ». La rencontre permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement du système Linky mais aussi les moyens de refuser son installation individuellement ou collectivement.
« Nous dénonçons à la fois le gaspillage écologique pour des compteurs qui ne sont prévus que pour une durée de 15 ans, une sécurité d’installation non garantie, des risques de faille en cas d’attaque informatique, un réservoir de données informatiques sur notre mode de vie, une saturation de l’exposition aux radiofréquences », indique notamment le collectif.

Site : stoplinky.fr. Contact : stoplinkyrouenagglo@yahoo.fr


Tribune du Sotteville mag - octobre 2017



France 3 Normandie le 10-06-2017 

 

Rouen : Linky, le compteur électrique, “intelligent” pour qui ?

 








 © France 3 Normandie


Par Sylvie Callier

2 millions de ces boitiers jaunes doivent être installés en Normandie d'ici 2021. Des collectifs d'habitants et des maires s'opposent. Ils se méfient des effets sur l'emploi, la santé et l'utilisation des données.

"Enedis" vient chez vous installer le "Linky".... Les consommateurs sont perdus par tous ces noms qui font perdre leurs repères.
Bref, EDF vient installer gratuitement un nouveau compteur électrique. L'entreprise investit 5 milliards d'euros en France pour équiper les foyers de Linky.
Ce compteur doit "faciliter la vie des clients", explique l'argumentaire d'Enedis.  Finis les factures basées sur une évaluation de la consommation et les rendez-vous pour ouvrir la porte à la personne chargée du relevé

Utilisation des données, rayonnement électromagnétique et emplois

Des collectifs et des villes comme Dieppe s'interrogent sur le remplacement de compteurs qui fonctionnaient très bien et duraient longtemps. Des habitants veulent avoir le choix.
Le compteur est "intelligent". Il va collecter des données très détaillées sur la consommation électrique. Enedis pourra les "utiliser" et s'engage à en demander la permission.
"Conformément aux recommandations de la CNIL, les données de consommation appartiennent au client et ne peuvent être utilisées sans son accord."

Reportage de Felix Bollez, Bruno Belamri, Alexis Molina-Mounier

Interviews de Stéphanie, technicienne de pose, Michèle Pasdeloup, collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Christine Poupin , collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Yolande Heredia, collectif "Stop Linky Rouen-Agglo", Vincent Baslé, directeur délégué d'Enedis Normandie.




L'intégralité du sujet avec liens et vidéo ici :


Hebdo L’Anticapitaliste - 386 (01/06/2017)

Sotteville-lès-Rouen (76) : Contre les compteurs Linky, mobilisation !

 

Plus de soixante personnes, venant de Sotteville-lès-Rouen et de l’agglomération (Saint-Étienne du Rouvray, Petit-Quevilly, Rouen…), d’Elbeuf, du Havre, etc., se sont retrouvées mercredi 17 mai à l’occasion du premier café-débat organisé par le groupe « Sotteville À Gauche Vraiment » sur le thème des compteurs Linky : Qu’est-ce que c’est ? Quels risques ? Comment résister ?

Avec des intervenant(e)s des collectifs Stop Linky, de Stop EPR, Ni à Penly ni Ailleurs !, de l’UFC-Que choisir, du Comité de défense des libertés fondamentales (CDLF), cette soirée a permis de mettre en évidence une série de problèmes occultés par la société Enedis. En effet, ces compteurs dits « communicants » sont en cours d’installation dans la commune et suscitent de nombreuses questions voire des inquiétudes auprès des habitant(e)s.

Alors qu’ils sont présentés comme un moyen d’économiser l’énergie, le remplacement de 35 millions de compteurs, en état de marche, par des compteurs coûteux, constitue un gaspillage énorme. 
Alors qu’ils sont sensés réduire les factures, ils permettront de couper l’électricité aux ménages les plus modestes qui dépasseront leur contrat. Les intervenant(e)s ont aussi souligné les suppressions d’emplois, les risques pour la santé. Le droit à l’énergie, la nécessité d’un service public pour satisfaire ce besoin fondamental, la démocratie (Qui a décidé ? Qui est propriétaire ? La commune, la métropole ?) ont aussi été évoqués. La collecte et l’utilisation des données personnelles sont apparues comme une brique supplémentaire dans la possible surveillance des domiciles et sont préoccupantes pour les libertés individuelles. De nombreuses questions concernaient également les possibilités individuelles et collectives de s’opposer à l’installation de Linky.

À l’issue du débat, des conclusions se sont imposées : la nécessité d’exiger la suspension de l’installation des compteurs en application du principe de précaution ; la mise en place d’un moratoire ; le temps et les moyens d’obtenir les réponses aux différentes questions ; l’information large au grand public.
Les participant(e)s ont donc convenu de constituer un collectif pour informer et mobiliser les habitant(e)s de la commune voire de la Métropole.


Paris-Normandie du 24-05-2017 :

Sotteville-lès-Rouen : les compteurs Linky font débat


 
Les compteurs Linky, un sujet qui préoccupe

Sotteville-lès-Rouen. La pose des compteurs Linky au cœur du débat.
Constitution d’un collectif
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À l’initiative du groupe « Sotteville à gauche vraiment », un café-débat a été organisé sur le thème des compteurs Linky réunissant une soixantaine de personnes de l’agglomération. La rencontre a été animée par les représentants de plusieurs associations (Stop Linky, UFC Que choisir, Stop EPR, Comité de défense des libertés fondamentales) qui ont expliqué l’enjeu de ces nouveaux compteurs.
Constitution d’un collectif
Présenté comme un moyen d’économiser l’énergie, le remplacement de trente-cinq millions de compteurs en état de marche par du matériel coûteux constitue selon eux un gaspillage. « Censés réduire les factures, ils permettront
de couper l’électricité aux ménages les plus modestes qui dépasseront leur contrat »,
déplorent les intervenants.
Ils ont évoqué les suppressions d’emploi, des risques pour la santé mais aussi l’utilisation de données personnelles : « Une brique supplémentaire dans la possible surveillance des domiciles, préoccupant pour les libertés individuelles sans oublier le droit à l’énergie, la nécessité d’un service public pour satisfaire ce besoin fondamental. »
D’autres questions taraudent les esprits : qui a décidé du remplacement ? Qui est propriétaire ? La commune ? La Métropole ? Comment s’opposer individuellement ou collectivement à cette installation ?
Les associations plaident « la nécessité d’exiger la suspension de la mise en place des compteurs en application du principe de précaution, un moratoire afin d’obtenir les réponses aux différentes questions et une information large au grand public. »
À l’issue de ce débat, les participants ont convenu de constituer un collectif pour informer et mobiliser les habitants de Sotteville, voire de la Métropole.
Une réunion pour la constitution d’un collectif aura lieu le mercredi 31 mai à 18 h au Café de la Place, place de l’Hôtel de ville.
Contact : Sotteville à gauche vraiment
au 06 62 76 00 41.